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sans-maitre

L’ère de la hargne !/ Hugues Facorat éditeur

12 Janvier 2015 , Rédigé par Soumia Mejtia

L’ère de la hargne !/ Hugues Facorat éditeur

~~L’ère de la hargne !

Nous répondons à près peu à ce troupeau désuni par l’aboi dégarni du cabot qui court vert les seules têtes galeuses. L’humble désaccord qui nous fait vivre par concomitance le mal et le bien. Toute l’horreur complaisante du brevet baudelairien. Apparaît encore ou se révèle ce manichéisme satisfait et tourmenté. Nous avions les souvenirs d’avoir été dans la jeunesse du bonheur, dans la petite peine des petits chagrins. Nous le reformulons continument qu’hier le sourire était ample de rire, que la lenteur du temps se lisait en douceur et que l’égayement se portait simple et élégant. Paroles souveraines que dans l’espoir regretté.

Nous sommes là déjoués par la dictature de l’oubli ; à demander grâce au passé qui a survécu avec nous aux grands affronts, dans les plus meurtriers fronts.

Qu’espérons-nous ?

Nous permettre à l’espoir émouvant des grandes foules brandissant les bannières faites de soierie blanche ?

Se satisfaire de superficiel et vendre aux plus criants nos cris de douleur ? Mais nous nous recherchons en interrogeant les regards des cœurs qui sculptent dans les yeux l’artifice du laid, et, le caprice du beau. Nous ne pouvons-nous y fier, le réel se trompe de mirage et se prend à l’image forcée par l’imperfection humaine.

Juger par interposition, prévenir la mystification en délogeant les fausses lumières, regarder, observer et scruter les berceaux du cœur. Et se remémorer que le premier Caïn s’est trahit par son acte de fratricide. Se remémorer que le mal cohabite avec le bien depuis le début.

Le combat dyadique s’enchante du bien conquérant, mais pas souvent, un peu rarement de nos jours. Nos foyers intérieurs soupirent de trop d’inimitié et de peu d’amour. Nous nous persécutons en dévorant le bon de pis, nous avions ouvert l’agora avec des discours fielleux. Le fat a supplicié le fin et en nous, la place est plus béate pour la vileté.

Cela nous étonne, nous nous rejetons les rôles. Nous nous trahisons de communication stérile car nous concertons du permis et de l’interdit. Que savons-nous de nous ? Les seules circonstances de nos naissances ou la part « personnalitaire » qui fait de nous juste ce que nous sommes ?

Qu’avons-nous fait de nos éloquentes fables ? Où est parvenue la morale du moral humain ?

Qu’est-il arrivé aux yeux insoumis ? Ces beaux yeux étincelés qui réfléchissent la brillance du grand espoir, de l’unique espoir ?

Il n’est guère question d’espoir, l’espoir ne nous est pas arrivé, il s’est égaré dans les vœux du mal, proférés il y a longtemps, il y a bien longtemps lors des assemblées nerveux, où a été résolu de décimer, d'exterminer, d'annihiler pour régner.

Le grand mal a été et se fait dans la plus pure conscience des faits.

Si la beauté pleure sa beauté, c’est qu’elle s’ignore belle. Le hideux s'enorgueillit de ses attraits insolemment imposés .

Par Soumia Mejtia/ Hugues Facorat éditeur

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